8 février 2006
On dit que...
On dit que les jeunes sont en rupture avec la société...
On réprouve leur violence, les émeutes des quartiers de banlieue...
N'oublierait-on pas que la jeunesse n'est que le reflet, le produit de la société corrompue, putride et désespérément repliée sur le communautarisme ? Mais qui est violent ? Les jeunes ou la société dans laquelle nous vivons ? Enfants maltraités, femmes battues... Meurtres et agressions...
Mais pourquoi ???
La première des violences ne se trouve-t-elle pas dans le chômage, la précarité, la misère et l'exclusion ?
La violence ne réside-t-elle pas en premier lieu dans la suprématie de l'économie de marché ? Dans les licenciements, de plus en plus motivés par des appétances financières outrancières ? Dans la perte flagrante des notions de Justice et d'équité ???
Décidément : le glas du communisme, fusse du socialisme léninisme, n'a pas pour autant permis de sonner une grande volée de cloches annonciatrice d'une victoire de la Démocratie... Ne sommes-nous pas de moins en moins citoyens et de plus en plus consommateurs, pris au piège d'une guerre économique mondiale ??? La Démocratie ne serait-elle pas entrain de perdre la partie ???
La violence des jeunes témoigne de leur légitime exaspération, de la perte des valeurs sociales, éducatives et culturelles...
Le conservatisme français rencontre les dessins sournois du néo-libéralisme qui n'a de cesse que le favoriser ! Mais doit-on miser sur le Contrat Première Embauche concocté par Jean-Louis Borloo -le plus gauchiste de ce gouvernement de droite- pour acheter la paix sociale ???
Publicité
Publicité
Commentaires
L
C
L
P
V