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...avec ou sans sucre ?

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5 septembre 2010

L'Homme au Gant - Titien

Un jeune homme dans la pénombre. Un regard ironique, mélancolique... Un gant dans la main gauche. Portrait du Titien ?

Ce tableau du musée d'Ajaccio, daté des années 1515 - 1518 est longtemps demeuré ignoré  des historiens de l'Art ; jamais exposé, il a été mis en sommeil et oublié, alors que son célèbre frère est adulé au Louvre...

Celui que l'on nomme l'Homme au Gant, à défaut de plus amples renseignements a été étudié par Paul Joannides, professeur à l'Université de Cambridge. Ce chercher est convaincu que ce portrait  celui de Titien, jeune, et n'hésite pas à le comparer aux autres versions. De fait, on totalise sept Hommes aux Gants de Titien dans les plus grands musées du monde.

Le portrait s'avère de même facture  que les autres et possède cette même représentation quasi photographique, propre  à Titien. Mais pour obtenir une preuve scientifique, seule  l'analyse au laboratoire du Louvre sera finalement décisive (CRRMH). Adjoints aux études comparatives, radiographies, rayons X, infrarouges, ultraviolets ont permis d’écarter les doutes sur son attribution. La découverte d’une inscription sous la traverse du châssis a permis aux restaurateurs de remonter à l’origine du tableau et de valider l’hypothèse de l’attribution au maître vénitien.

Titien

S’il n’y a désormais plus de doute sur l'attribution de ce tableau, un mystère persiste : l’identité de cet énigmatique personnage... L’universitaire de Cambridge, l'un des plus grands spécialistes de l’œuvre de jeunesse de Titien, pense que cette série de portraits ne peut pas être celle des « grands" de cette époque, car Titien n’était pas alors encore devenu artiste de cour.

L’homme au gant ainsi que six autres portraits de Titien (dont un prêté par le Palazzo Pitti de Florence et un autre provenant des collections royales britanniques) constituent les pièces maîtresses de cette exposition inaugurale.

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5 août 2010

Le Palais Fesch d'Ajaccio

Le 26 juin 2010, après un peu plus de deux ans de travaux, le musée Fesch d'Ajaccio effectue sa réouverture aux publics. C'est un évènement... Une cohue préside toujours à de tels moments, comme nous l'avions vu à Roubaix pour la Piscine ; des raisons toutes personnelles nous ont rendu impossible d'en effectuer la visite avant le mois de juillet. Au demeurant, nous avons sans doute mieux apprécié ce premier contact avec un établissement qu'il convient désormais d'appeler "Palais Fesch-musée des beaux arts" et dont les salles sont totalement restructurées et climatisées pour présenter plus de 400 œuvres

Les collections sont constituées en grande partie du legs du cardinal Joseph Fesch, oncle Napoléon Ier, qui rassembla le plus important fonds de peintures jamais constituée (environ 16.000 tableaux). Son testament, daté du 4 janvier 1839, stipule que devait être fondé à Ajaccio un « Grand Institut des Études », nanti d’une collection d’œuvres d’art. Le cardinal voulait léguer à sa ville natale une petite partie de son immense collection composée de copies, d’esquisses et de bustes représentant les membres de la famille Bonaparte, des tableaux originaux de toutes les écoles et comptant un bon millier de pièces. S'y ajoute une petite partie de son mobilier, des objets de piété ou de culte et sa bibliothèque et des gravures. Une partie des revenus de la vente de la « grande galerie » du cardinal devait servir à la construction du bâtiment.

Joseph Bonaparte, comte de Survilliers, conteste ultérieurement la validité du legs avec les dispositions prises par son oncle en faveur de la construction du bâtiment dans la ville d’Ajaccio. Pour ne pas engager une longue procédure avec l’héritier du cardinal, la municipalité transige ; un compromis est rédigé à Florence le 1er septembre 1842.

On ne parle plus de legs Fesch, mais de "transaction Survilliers".

Ajaccio y perd des avantages numéraires mais d'autres communes de Corse bénéficient des libéralités du comte de Survilliers. Au final l'ile de Beauté reçoit :

- la bibliothèque du cardinal, avec ses manuscrits (sans les recueils de gravures).

- un millier de tableaux, statues et bustes.

- trois cent tableaux à prendre sur l'ensemble des toiles en dehors de la Grande Galerie. Cent son prévus pour le Collège Royal de Bastia, cinquante pour l'école Paoli de Corte ; les autres à diverses communes insulaires.

- une partie du mobilier du cardinal et d'autres objets mentionnés dans son testament.

- la statue de « Napoléon Consul », œuvre de Maximilien Laboureur.

En contrepartie, la cité d'Ajaccio devait instaurer un lieu où administrer cet ensemble par ses représentants, en lien avec l’évêque de la Corse.

La collection du cardinal Fesch est donc le fond constitutif du musée Fesch d’Ajaccio.

Ses collections d’art présentent avec cohérence les plus grands maîtres de la peinture italienne sur cinq siècles. Comme se plait à le souligner son conservateur : il est s'agit du plus prestigieux des fonds d’art italien visibles en France, après celui du musée du Louvre.

 

En 1866, le musée s'est encore enrichit du legs de Félix Baciocchi, constitué de 64 peintures essentiellement du XIXe siècle ; puis il reçoit, en 1897, un legs du prince Jérôme Napoléon (dit Plonplon) et d'autres encore, plus modestes, jusqu'au XXe siècle.

L’État procède à quelques dépôts, parfois importants en nombre, qui se succéder régulièrement jusqu’en 1973 : la Léda et le cygne de l’atelier de Véronèse ; le Portrait d’homme au gant de Titien... La chalcographie du Louvre dépose ainsi, en 1888, une centaine de gravures tandis que la Manufacture de Sèvre verse en 1912 cinquante-six céramiques contemporaines. D'autres œuvres, isolée, rejoignent aussi le fonds : il s'agit souvent d’artistes originaires de Corse.

Le musée a acquis en 1999 deux dessins de François Boucher d’après Francesco Solimena, ainsi qu’un panneau du Maître du Crucifix sur fond d’argent, représentant, Barthélémy, Jacques le mineur, Simon, Laurent, Catherine d’Alexandrie et Agnès, autrefois dans la collection du cardinal Fesch. Le musée possédait déjà deux panneaux du même ensemble.

Expositions temporaires :

- "Lucien Bonaparte, un homme libre"

- "Titien : l'homme au gant"

- "Le dessin à Florence au temps de Michel-Ange"

 

 

18 septembre 2009

La vie en bleu...

Voilà que le rêve devient réalité : le hasard d'une mutation nous a emmenés jusque Ajaccio où nous venons d'emménager.

Le bleu de la Méditerranée n'est plus seulement dans nos rêves, mais aussi sous nos yeux...

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3 décembre 2008

Point de vue

Un beau morceau de littérature... Voyons toutefois si vous n'avez pas mauvais esprit :

Que peut-il ? Tout. Qu'a-t-il fait ? Rien.
Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eut changé la face de la France, de l'Europe peut-être. 
Seulement voilà, il a pris la France  et n'en sait rien faire.

Dieu sait pourtant que le Président se démène : il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète ; il cherche à donner le change sur sa nullité ; c'est le mouvement perpétuel.
Mais, hélas ! Cette roue tourne à vide. L'homme qui, après sa prise du pouvoir a épousé une princesse étrangère est un carriériste avantageux.
Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir.

Il a pour lui l'argent, l'agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort. Il a des caprices, il faut qu'il les satisfasse.

Quand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit et qu'ensuite on mesure le succès et qu'on le trouve énorme, il est impossible que l'esprit n'éprouve pas quelque surprise.

On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l'insulte et la bafoue !

Triste spectacle que celui du galop, à travers l'absurde, d'un homme médiocre échappé.



Victor HUGO, dans " Napoléon, le petit "
(Réédité chez Actes Sud)

Mais peut-être pensiez vous à quelqu'un d'autre ?

30 novembre 2008

ULYSSIADES 2008

De jeunes plongeurs Normands ont l’habitude de se réunir, depuis 2001, sous la bannière des Odyliades, orchestrées par Odile Bouvet. En complément de ces rencontres régionales dans les eaux toniques de la Manche, les clubs organisateurs ont souhaité élargir les horizons de leurs jeunes plongeurs. 

                                                                                                                                                                                                

C’est ainsi qu’à la fin octobre, cinquante deux personnes se sont envolées vers Gozo (Malte) pour un séjour d’une semaine à Marsalforn, avec le club de plongée Nauticteam. Les plongées ont bien entendu été magnifiques. Mais surtout l’aventure humaine a été formidable. Les 42 plongeurs (jeunes et encadrants) ont étés enchantés, mais en plus, les parents ont pu s’impliquer et participer pleinement puisque six baptêmes ont été réalisés pour eux : de nouveaux plongeurs à l’horizon.

Ulyssiades_oct_2008

 

Une ouverture à la Biologie a été réalisée par Vincent : vidéo présentation spécifique sur Malte en début de séjour et remise des diplômes FFESSM en fin de séjour (au programme : découverte et sensibilisation à l'environnement).

                                                                                                      

Pour financer leur projet les jeunes se sont investis personnellement, et ont pu bénéficier d’aides dans le cadre des projets AJIR  (action jeunes initiatives responsabilités *). L’hébergement en appartements meublés a permis de rester dans un budget raisonnable et de maintenir le cadre familial. Les petits déjeuners, compris dans la prestation, étaient pris en commun, ce qui permettait chaque jour un moment collectif de partage et d’organisation.

                                                                                                                                                                                             

L’organisation a été sans faille aussi bien chez les participants que dans le centre de plongée : NauticTeam, structure allemande, avait consacré deux encadrants très professionnels et dévoués à notre groupe et mis à notre disposition quatre jeep en plus de leurs deux camionnettes. Cela a permis la visite de l’île pour certains et l’accompagnement des non-plongeurs sur site. En résumé : un énorme bonheur et la certitude pour tous les participants de revenir bientôt plonger à Gozo, sur l’île d’Ulysse et Calypso.

                                                                        

                                     

d'après Jean-Marc Lazare

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9 novembre 2008

Daniel Coulet

Voila un artiste qui est subitement apparu devant nous...

Curieusement même, jamais il ne nous a été donné de voir encore une oeuvre de ce contemporain (né à Montpellier en 1954). Non, c'est grâce à la libéralité d'un petit éditeur faisant son travail de valorisation de son catalogue et de ses possibilités que nous devons cette rencontre inattendue, qui sonne comme un véritable coup de coeur.

Le livre * en question, délicieusement mis en page, présente les vitraux réalisés pour l'église Notre-Dame d'Aubin. Il est du à la plume de Pierre Cabanne, qui précise :

De fait : il y a visiblement de l'épaisseur, de la vitalité, de l'intériorité dans le travail de Daniel Coulet qui, immanquablement évoque une inspiration expressionniste. Cependant, il s'en détache grandement dans la mesure où l'on sent, à l'inverse, cette puissance empreinte d'une force spirituelle, d'un appaisement. Son inspiration, il la puise en définitive dans une respiration en phase avec la Nature, empreinte d'une sage patience. N'était-il pas, avant que de vivre de son Art, animalier-ovin au sein de l'INRA Midi-Pyrénées ? Tel un alchimiste, c'est bien de cet ancrage du vivant qu'il part et explore ce qui se transforme et qui croît.

L'homme également sculpteur, a déjà bénéficié de (exposition d'Art moderne et contemporain de Paris, en avril de cette année 2008). C'est davantage dans ce travail que l'on sent la vibrante pénétration des forces telluriennes, autères et sans encombre de superflu. Son Monument pour les oiseaux de Montségur , son Arbre - Fleur et sa Fleur - Stalagmite -résines sur armatures métalliques- en constituent un bel exemple.

« Les lavis à l’encre de Chine de Daniel Coulet ne sont pas des préparations à ses sculptures dont la monumentalité l’identifie aux églises romanes du Sud, à la fois élancée et trapue, produits de la terre, élans ramassés vers le ciel. Ses œuvres refusent l’effet, les spéculations hasardeuses, les procédés ; leur pouvoir d’étrangeté les rend tragiques alors qu’elles sont seulement vraies, d’une vérité graphique qui n’a rien de dérangeant, ni de démoniaque. Le peintre a beau être « habité » il ne travaille pas dans la fièvre ; les gens du Midi, race singulière, sont ainsi, violemment intériorisés, mais dénués de trouble, le mystère naît du quotidien, de la vie. Observer et imaginer pour Daniel Coulet c’est tout un.
Ses encres n’explorent pas l’inconscient, mais rendent compte d’un monde intérieur entre le réel et le fantastique, la précision et l’allusion, scandé par les arches, les ogives et les arbres qui viennent de sa sculpture, enracinée elle aussi dans la symbolique romane. Celui qui a conçu le mémorial, le pont et l’autel de Rennes-les-Bains, les arbres fantomatiques du métro de Toulouse, le Monument pour les oiseaux de Montségur, travaille pour les hommes, leurs désirs et leurs besoins de chaque jour ; il est proche d’eux, de leurs préoccupations et de leurs travaux.
»

11 octobre 2008

Semaine des requins

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De la froide Mer du Nord aux golfes clairs de Méditerranée, les eaux européennes sont peuplées d’environ 130 espèces de requins et de leurs cousines, les raies et les chimères.

• Aujourd’hui, un tiers des populations de requins d’Europe sont menacés d’extinction.

• Malgré ce constat alarmant, la pêche européenne aux requins et aux raies n’est pratiquement pas encadrée, et les avis des scientifiques qui recommandent d’instaurer certaines limites sont rarement suivis

La deuxième "Semaine européenne pour les Requins" aura lieu cette année du 11 au 19 octobre 2008.

C’est une formidable occasion pour tous en Europe de manifester avec une réelle efficacité leur soutien à une politique de conservation des requins.

Signez et faite signer la pétition : http://biologiesub.ffessm.fr/

Visitez le site de SHARK ALLIANCE : http://www.sharkalliance.org/content.asp?did=30863

14 septembre 2008

Portes ouvertes

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Avis aux esprits curieux et aux amoureux de la mer...

9 septembre 2008

Pour une descente dans l'Enfer ?

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                 Enfer de Dante,  http://www.plongee-cipgolfejuan.com/siterade.htm

Elle va le faire, Elle le fait !!!

Si vous saviez combien je suis fier d'Elle !

Voici qu'Elle va s'en aller pour Antibes afin de finaliser son N2, le second brevet de plongeur de la FFESSM, la route vers l'autonomie, vers notre autonomie en parfait binôme de photographes - naturalistes que nous sommes. Il y a là un de nos amis formateurs, c'est un gage d'assurance.

Elle a du coeur au ventre ma petite femme, avec un peu d'appréhension, d'angoisse aussi mais... Qu'importe, qu'elle réussisse où non : l'important est qu'Elle s'y engage.

Je suis certain, quant à moi, de Sa réussite : Elle a de sérieux atouts pour décrocher cette certification et être autorisée à descendre à 40 m. Après, qu'on s'y rende où pas, c'est une autre question. Nous aurons tout loisir, en mer, d'évoluer sereinement !

J'aurais bien aimé pouvoir y aller aussi, on s'en doutera. Il y a la Grande Bleue au bout du voyage... Mais il  y a aussi que "Nous" sera séparé quelques jours... Cinq petits-longs jours !

Un sacrifice de "Nous", que j'ai plaisir à faire, pour Elle et "Nous".

Bon travail, bonne chance (n'en faut-il pas toujours un peu ?) et reviens "Nous" vite, les yeux pleins de bonheur !

1 juillet 2008

Jean-Pierre Sergent

Nous l'avions découvert lors d'une représentation de la Traviata où son oeuvre illustrait la musique.

Nous avons eu hier l'occasion de rencontrer l'artiste dans son atelier pour le vernissage de sa dernière exposition, à Besançon.

Jean-Pierre Sergent s'inspire des cultures ethniques améridiennes, entre autres, pour créer de riches sérigraphies sur papier ou sur plexiglass.

Né à Morteau, étudiant aux Beaux-Arts de Besançon, il exporte son travail aux Etats-Unis ou au Canada où il est un artiste reconnu.

Nous apprécions l'homme et son travail, d'une grande richesse symbolique et picturale.

A découvrir : http://www.j-psergent.com/sergent_bio.htm

24 avril 2008

A toi...

Je suis à Toi, rien qu'à Toi.

J'aime pleinement cette l’idée d’être à Toi, rien qu’à Toi, tout à Toi

j’aime pleinement cette réalité, qui enveloppe et réchauffe, qui m’est une raison de vivre

Il n'y a désormais plus que Toi, Exclusive à mes yeux, sans que Tu ne sois en rien exagérément possessive

et puis, il y a moi, l’exclusé...

à Toi pour aussi longtemps que Tu voudras de moi

22 avril 2008

BON ANNIVERSAIRE...

Sale temps en ce moment !!!

                      Il pleut, il neige, il grêle : je n'y comprends plus rien.

                                              La météo me rendra fou si elle n'y prend guère

Mais tant pis... Il y a tout de même des raies de Soleil ! Alors, le reste...

je m'en fiche !

Voici le plus beau rayon de lumière du jour

7

Puisse cette lumière (re)devenir Lumière

21 avril 2008

Autres temps...

Autres moeurs ? En sommes-nous si sûr ?

clos_du_mar_chal

18 avril 2008

souvenir de Bretagne

Des anémones marguerites, sur une épave à 7 m

sous la surface de la mer de Graves...

Constellation africaine ?

anemones_marguerites

                                                                                                          photo Cath, avril 08

8 décembre 2007

ETRE PARFAIT ???

La perfection n'existe pas, c'est une évidence...

A mon sens, chacun a ses défauts et doit vivre avec, chercher à les rendre acceptables pour les autres. La quête de la perfection ne peut qu'engendrer des troubles mentaux. Se remettre en question, en revanche, c'est aussi et surtout admettre que l'on est ce que l'on est, fort heureusement, mais aussi admettre que nos erreurs, nos émotions, nos pulsions, nos passions peuvent parfois nous entraîner un peu loin... Trop, en tout cas, pour risquer de mettre en pièce l'harmonie.

Chacun évolue selon sa chimie interne, son vécu... A quoi bon le nier ? Etre parfois en déséquilibre n'a rien d'un comportement anormal ou prépubère... Le charme de la Tour de Pise ne résulte-t-il pas dans son "imperfection" ?

Il faut aussi admettre que les autres ne sont pas nous, qu'ils ne pensent pas comme nous, ne vivent pas comme nous, ne respirent pas comme nous. Les gens que l'on dit parfaits sont impossibles à vivre : rien ne les satisfait.

Lorsque j'étais enfant, il me fallait être droit, ne pas me salir, être ordonné... Avoir une grande obligation de rigueur, dès le plus jeune âge. Aujourd'hui, c'est un drame. Ma façon d'être est directement en prise avec la manière dont j'ai été modelé dans ma prime enfance. C'est ainsi. Maintenant que j'en ai pris conscience, il me faut apprendre à vivre avec, à m'en détacher aussi... Et à trouver un subtil équilibre pour celle que j'aime, à le reprendre quand il flanche et le remettre d'aplomb, avec le fil et l'équerre. Un travail qui n'est jamais fini... Mais  il est une chose qui demeure, intangible : je n'aime pas me confier et garde au plus profond de moi ce que je vis. Pourquoi irais-je partager avec ceux qui sont, par définition, étrangers à nos  relations ??? Pourquoi irais-je me plaindre ou chercher conseil ? Il n'est pas deux situations identiques et, assurément : l'expérience acquise est à jamais intransmissible.

Efforçons-nous de trouver les chemins à emprunter ensemble, à éviter les ornières et les bosses, à deviner la piste parfois difficilement visible... Parce que je veux toujours et encore croire en Nous.

23 novembre 2007

Affaire à saisir

Joconde

A VENDRE

occasion (presque) unique, à saisir

M.B.A.Vals, photo Ojéda

GRANDE BRADERIE

à l'initiative de Nicolas Sarkosy et de Jean-François Mancel

d'autres oeuvres sont disponibles, consultez les catalogues

22 novembre 2007

Une autre Solution Finale...

                                                                                                   photo : Gérard Soury *

Monsieur Yutaka Ilmura, Ambassadeur du Japon en France

7, Avenue Hoche 75008 Paris : consul@amb-japon.fr

Monsieur l'Ambassadeur,

C'est avec la plus grande consternation que je viens d'apprendre que le Japon compte tuer encore 1. 035 baleines cette année, dont cinquante baleines à bosse, dont les organisations internationales avaient réussi à assurer la protection, par un Moratoire signé depuis 1986. Une flotte de quatre baleiniers-usines, dirigée par le Nisshin Maru de 8. 044 tonnes, est partie le 18 novembre dernier depuis le port de Shimonoseki, pour le Pacifique et l'océan Antarctique afin d'engager une nouvelle chasse commerciale, dissimulée sous des prétextes scientifiques qui ne leurrent personne.

Certes, la population des Mégaptères a repris une taille relativement acceptable mais elle se trouve toujours   fortement menacée : la fonte très importante des banquises arctiques et antarctiques cette année, a généré d'importantes éclosions de planctons et de bancs de krills en ces mêmes endroits, mais il est évident que le réchauffement planétaire provoquera, à moyen terme, des changements radicaux et, dès lors, également préjudiciables pour la survie des grandes dames. Leur migration vers le Sud répond à leur mise bas : la menace se trouve par conséquent amplifiée par l'irresponsabilité écologique du Japon en la matière.

Lamentablement, votre pays tente de tuer ces espèces qui appartiennent au patrimoine naturel universel pour maintenir une industrie non rentable et très subventionnée.

Sachez que je m'oppose et m'opposerai avec la dernière énergie aux actes barbares de la chasse baleinière promue par votre pays. Sachez que je place ces actions au rang des agissements les plus sordides, les plus criminels qui soient, contribuant à une extermination programmée de la vie marine sur notre planète, à l'orchestration d'une véritable solution finale...

Je ne raterai pas une occasion de faire entendre mon opposition à chaque fois que le gouvernement japonais ou une entreprise japonaise voudra faire des présentations publiques en France. De plus, je n'achèterai aucun produit ou service de votre pays, tant que cette politique ignoble sera en vigueur.

J'ai honte de vos actions.

  http://afp.google.com/article/ALeqM5j3dzZSsFeiWCfke6cT5rVOk3aoAQ

22 novembre 2007

DECLARATION DES DROITS DE LA TERRE ET DES ESPECES

Article 1

La Terre est première et mère de toute vie. Le sol, l'eau, l'air, les plantes et les animaux la composent et y vivent en étroite dépendance. Ils forment une communauté. L'Homme, en tant qu'espèce, est membre parmi d'autres de cette communauté.

Article 2

Tout gouvernement des Hommes doit être assuré en vue de garantir à la communauté la jouissance de droits naturels et imprescriptibles.

Article 3

Ces droits sont l'Egalité, la Liberté, la Pérennité et la Résistance à l'oppression.

Article 4

Tous les membres de la communauté sont égaux par la Nature et devant la loi des Hommes.

Article 5

La loi des Hommes est l'expression libre et solennelle de leur volonté générale ; elle ne peut ordonner que ce qui est juste et utile à la communauté et ne peut défendre qu’à l’encontre de ce qui lui est nuisible.

Article 6

La liberté est le pouvoir qui appartient aux membres de la communauté de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d'autrui ; l'exercice des droits naturels de chaque membre n'a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la communauté la jouissance de ces mêmes droits.

Article 7

Aucun membre de la communauté ne peut en détruire ou en aliéner un autre sans la raison expresse de ses besoins fondamentaux.

Article 8

Un membre de la communauté ne peut altérer les caractères biologiques d'un autre membre, ni agir sur son évolution naturelle.

Article 9

Comme les fruits sont à tous, la terre n'est à personne.

Article 10

La Pérennité est le droit principal à continuer d'exister dans son milieu naturel. Les conditions d'existence d'un membre dans son milieu doivent être suffisantes pour atteindre à son plein épanouissement.

Article 11

Toute famille de la communauté, et spécialement la famille humaine doit, dans ses activités et sa reproduction, garantir le respect des droits définis à l'article 3.

Article 12

Les progrès technologiques et scientifiques réalisés par l'espèce humaine servent les Droits de la Terre et des Espèces.

Article 13

La Résistance à l'oppression est la conséquence des autres Droits de la Terre et des Espèces.

Article 14

Quand le gouvernement des Hommes viole les droits de la communauté, la réaction active et y compris l'insurrection constitue le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

21 novembre 2007

Le Thon rouge se meurt... DE-FI-NI-TI-VE-MENT !!!

Antalya, Turquie — Le 18 novembre 2007. L'assemblée annuelle de la Commission internationale de gestion des thonidés de l'Atlantique (ICCAT) vient de se terminer. Les quelques décisions entérinées sur la question cruciale du thon rouge ne répondent absolument pas à l'enjeu. L'effondrement du stock évoqué par les scientifiques et les experts est plus palpable que jamais.

« Avec le plan adopté à Dubrovnik de 2006, on allait droit dans le mur… En 2007, avec les non décisions d'Antalya, on y va toujours, mais le sourire aux lèvres et la main sur le klaxon » s'indigne Stéphan Beaucher, responsable de la campagne Océans de Greenpeace France. « Ce qui s'est joué cette semaine en Turquie est inacceptable et nous oblige une fois de plus à mettre en cause les méthodes de travail des conférences de gestion des pêcheries. Celles-ci doivent être réformées de fond en comble ! »

  • Le plan de 2006, qui a pourtant montré toutes ses limites et carences cette année (surpêche record des pays européens, pratiques illégales persistantes, pêche pirate) est reconduit à l'identique.
  • Le total autorisé de captures (TAC) pour 2008 sera équivalent à celui de cette année (29 500 tonnes) alors qu'il devait baisser de 10%... Délégation américaine et organisations écologistes demandaient pour leur part un moratoire.
  • Le Japon a obtenu l'autorisation d'organiser en mars prochain une réunion parallèle réunissant tous les acteurs commerciaux du thon rouge. Ce type de démarche émanant d'un tel acteur aura pour seule conséquence de privatiser un peu plus encore une ressource emblématique des peuples méditerranéens. La bénédiction donnée par l'ICCAT au « Tuna business » mené par les autorités japonaises pour se substituer à l'autorité de gestion et de régulation est très préoccupante.
  • L'Europe restituera sa surpêche de cette année à raison de 1 400 tonnes par an à partir de 2009... La question de savoir quelle sera la base de calcul retenue (intégration des excès espagnols et italiens notamment) reste entière. Quant à la supposé « sous-pêche » déclarée par les pays du Maghreb pour les années 2005 et 2006, elle leur sera restituée à hauteur de 50%.

La communauté internationale semble considérer avec indifférence la disparition du prédateur majeur de la Méditerranée. Cette disparition provoquera pourtant un chaos écosystémique sur l'ensemble du bassin dont personne n'est en mesure d'évaluer l'ampleur.

source : Greenpeace, 19 novembre 2007

en savoir plus ? suivez le lien *

Arrêtez de consommer du thon rouge ! On peut faire des sushis sans sa chair.  Renoncez-y et faites-le savoir autour de vous ; réagissez auprès de votre poissonnier, y compris au supermarché où vous faites vos courses.

Ne soyez plus des complices muets et passifs : soyez miliants de l'environnement, par de petits gestes faciles...

1 octobre 2007

Altérités

Pour la Compagnie Altérités, la musique est un lien favorisant la rencontre et le rapprochement des peuples. La Compagnie avait déjà travaillé en 2005 sur le spectacle Gharnata, voyage à travers les musiques arabo-andalouses et africaines.

Meryem Koufi, artiste algérienne, eût l'idée de mettre en musique des textes de Al Halladj -poète soufi du VIIème siècle-. Manuel Aguilar étudia les musiques traditionnelles en Inde. L'union des talents de Meryem, de Manuel et des musiciens indiens donnèrent samedi 29 septembre un spectacle riche, coloré, chaleureux, empreints de spiritualité : Darb al–Harir (chemin de soie). Le chant arabe de Meryem était merveilleusement servi par la musique indienne.

A l'invitation du percussionniste, les spectateurs, d'abord assis en tailleur sous la tente d'inspiration berbère du Magic Mirror, finirent par se lever et bouger au son de cette musique rythmée.

Le groupe reste à Besançon quelques jours pour participer, le 5 octobre, au festival de musiques de rue et, le 17 octobre, pour une représentation à l'Opéra-Théâtre.

Nous avons failli ne pas voir ce spectacle exceptionnel d'ouverture culturelle. En effet, suite à la politique d'immigration actuelle (et ses exigeances en matière de biométrie), ne faisant pas partie de la CEE, les musiciens indiens eurent beaucoup de difficultés à obtenir un visa : bloqués quinze jours aux frontières, ils arrivèrent in extrémis la veille du spectacle, ne pouvant répéter ensemble que le jour même. D'ailleurs le sitar d'un des musiciens n'est pas arrivé : par chance un habitant bisontin en possédait un qu'il eût la gentillesse de prêter...

On dit que la musique n'a pas de frontière. La France était jusqu'ici un pays de culture et de libertés... Le consulat d'Algérie, lui, s'était associé au spectacle.

Un repoussoir, la France ?

Ecouter un extrait *

Historique du groupe *

 

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