Le Barbier de Séville
Besançon, en plus d'être belle, est une ville culturelle.
nous n'avons pas manqué, depuis un an que nous y venons, de fréquenter son Opéra-Théâtre chaque fois que possible. Nous avons d'ailleurs été gâtés avec la programmation en 2006 d'oeuvres de Mozart, telles que Cosi Fan Tutte et La Flûte Enchantée.
Comme nous y avons élu domicile de façon stable, nous avons pris pour cette saison un abonnement à l'Opéra.
Aujourd'hui nous avons eu le plaisir d'assister à la première représentation du Barbier de Séville de Rossini : superbe spectacle, mis en scène avec beaucoup d'humour par Dider Brunel et dirigé par Thierry Weber, mis en valeur par un éclairage particulièrement léché.
Les chanteurs lyriques font partie de la formation "Les Vergers d'Euterpe", jeune troupe d'opéra de Besançon, dont c'est la seconde promotion, avec une moyenne d'âge de 29 ans. Ces solistes sont coréens, polonais, allemands, japonais ou français ; pour certains cette saison sera une première .
Nous avions déjà pu apprécier leur talent l'année dernière. Cette fois encore ils nous ont séduits par leurs jeux de scène et leurs maîtrises vocales, particulièrement Raphaël Brémard dans le rôle du Comte Almaviva et Laurent Arcaro dans Figaro. Nous avons également retrouvé Kyung Il Ko avec plaisir, dans le rôle cette fois plus modeste de Basilio que celui de Zarastro où il avait excellé la saison dernière.
L'ensemble était de haute qualité, avec une scénographie emplie de clins d'oeil humoristiques du début à la fin.