Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
...avec ou sans sucre ?
...avec ou sans sucre ?
...avec ou sans sucre ?
Derniers commentaires
Archives
Visiteurs
Depuis la création 82 507
14 novembre 2005

Plaidoyer pour un seigneur des mers

SAUVONS LE GRAND REQUIN BLANC !!!

Les mentalités évoluent enfin : les requins ne sont plus considérés comme des animaux nuisibles (comment peut-on d'ailleurs parler d'animaux nuisibles ou de mauvaises herbes ?).

Bien que l'Australie et Madagascard militent activement pour qu'il figure désormais à l'annexe II de la Convention de Washington, le Grand Blanc (Carcharodon carcharias) demeure plus que jamais en danger. Il est réellement menacé d'extinction et il convient de stopper radicalement l'exploitation juteuse de cet animal.

Présent dans toutes les eaux subtropicales et tempérées de la planète, y compris donc en Méditerranée (l'une des aires de reproduction), le Grand Blanc se rencontre plus aisément en Afrique du Sud (au Natal, notamment), en Australie (sur la Grande Barrière de corail), en Californie (lieu de reproduction de nombreuses otaries). Il représente à peine 0, 5 % de la population totale des requins, toutes espèces confondues.

Son habitat -plutôt côtier- attire les fortes concentrations humaines et se trouve précisément confronté à une abondante pollution, aux macro-déchets, à la diminution de ses ressources alimentaires liées à la pêche, à la noyade dans des filets de protection des plages (au Natal, où pêche et vente sont toutefois interdites depuis 1991)... Outre les chalutiers, le Grand Blanc est encore et toujours victime de la pêche "sportive" (selon les estimations : 500 prises annuelles), quand ce n'est pas de la peur irraisonnée des hommes, fondée sur une méconnaissance absolue.

Les requins sont pourtant chez eux dans l'océan et sont, mieux que nous, adaptés à leur environnement... Le pire, sans nul doute, demeure le marché qu'il génère en Asie : la vente de ses ailerons est évidemment connue. Il convient néanmoins de savoir que certains marins, sur les bateaux pirates, n'hésitent pas à les lui couper avant de le rejeter plus ou moins vivant à la mer ! Selon la Found Administration Organisation -F.A.O.-, l'exploitation dépassait 6300 tonnes en 1997.

Mais il faut encore ajouter le commerce de ses dents, de ses mâchoires, de sa peau (utilisée pour le galuchat, en maroquinerie de luxe), de l'huile de son foie (le squalène, riche en vitamine A) et de son cartilage (servant de base à la préparation d'une poudre de perlinpinpin aux propriétés faussement anticancéreuse comme le clame Bernard Serret, le spécialiste français des requins au Museum National d'Histoire Naturelle).

Son cycle de reproduction est particulièrement lent et ajoute au problème de sa survie. Les femelles atteignent leur maturité sexuelle entre 12 et 18 ans (elles mesurent alors plus de 4, 50 m) et connaissent une gestation longue de plus d'un an. La reproduction, des plus mal connues dans le monde animal, s'effectuerait tous les deux à trois ans.

Sources : Caroline Lepage, journaliste scientifique.

http://merseaplanete.com/

voir aussi :

http://www.futura-sciences.com/comprendre/d/dossier442-1.php 

http://www.oceantreasures.biz/Ocean_Treasures_Photo3.html

http://spaces.msn.com/members/photosplongeessousmarine/

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité