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...avec ou sans sucre ?
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7 août 2006

Immersion

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                                                       Sars à tête noire, photo Vincent, juillet 2006

Vincent, plongeur expérimenté, a le désir de nous faire partager, à Antoine et moi, sa passion : la biologie marine.
Il nous a d'abord initiés à la pratique du PMT (palmes-masque-tuba).
Dépassant ma peur de l'eau, j'ai découvert le plaisir d'explorer, d'admirer la vie sous-marine, avec la sécurité du tuba pour respirer. C'est souvent l'inconnu qui fait peur...

En Catalogne, nous avons rencontré la vie sous-marine spécifique à la Méditerranée : Anémones, Saupes, Sars à tête noire, Girelles, Gorgones, Castagnoles, Concombres de mer... et même un poulpe. Que du bonheur !
Devant notre plaisir, Vincent nous a proposé un baptême de plongée... Antoine a été enchanté de suite. J'avoue avoir hésité, encore dans l'appréhension des profondeurs. Et je me suis lancée, sachant le sérieux et l'expérience des moniteurs de plongée. (Coût d'un baptême : une trentaine d'euros, diplôme fourni)

Nous voilà partis, les yeux encore un peu ensommeillés, sur un Zodiaque avec des plongeurs de différents niveaux. Harnachés comme des "pros" : combi, masque, palmes, gilet, bouteille, détendeur...
Nous avions chacun un moniteur pour nous  expliquer le maniement de la gamelle (par quoi nous respirons sous l'eau). Angoisse, quand même, de ne pas sentir l'air entrer spontanément dans les poumons ! La respiration doit être active. Il paraît qu'avec l'expérience on le fait naturellement. Je veux bien.
Toujours est-il que pendant les 20 minutes de plongée, j'y ai pensé à chaque instant : inspirer, expirer... C'est épuisant ! Cela a certainement limité un peu mon plaisir.
Hors la respiration, il faut aussi gérer les oreilles : la pression de l'eau se fait sentir sur tout le corps, et le tympan, simple membrane, est particulièrement sensible, même à peu de profondeur (nous étions à 5 m). Il faut donc "déboucher" régulièrement ses oreilles, comme en avion.

Nos moniteurs respectifs nous ont accompagnés, presque portés, avec professionnalisme. Jamais nous n'aurions su descendre seuls : nos bouées naturelles nous maintiennent en surface... Antoine, trop léger, dut mettre du plomb dans les poches de son gilet.
Ils nous ont dirigés jusqu'à la profondeur autorisée, emmenés sur les sites intéressants, où d'autres plongeurs se trouvaient déjà, plus bas.

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                                                                   Girelle, photo Vincent, juillet 2006

Nous avons évolué parmi des bans de Saupes, Sars, Sardines... Antoine a vu des Castagnoles juvéniles, d'un bleu superbe et un Mérou. J'avoue avoir été trop concentrée sur ma respiration, mes oreilles, la bouteille qui bougeait sur mon dos... Mon moniteur, par le langage des signes spécifiques à la plongée, me demandait régulièrement si tout allait bien. Lorsque j'ai ressenti la fatigue, il m'a remontée progressivement, pour décompresser en douceur. Mes oreilles ont d'ailleurs réagi naturellement à la remontée, sans problème.

Je n'ai pas eu froid grâce à la combinaison en néoprène, mais j'étais courbaturée, comme après une heure de gym, à cause de l'effort de respiration et la pression de l'eau sur les muscles ! Mon moniteur a dit, en souriant, que c'était "un loisir sportif"... Je le crois volontiers, que c'est sportif !

Retour, en surface, le matériel a été rangé méthodiquement sur le Zodiaque, avec ordre et silence. Des pros !
Sur la plage, au centre de plongée, il nous a fallu dessaler, laver, démonter, ranger le matos...

Je dois reconnaître que la plongée sous-marine est un sport à part entière qui demande une bonne condition physique, de l'entraînement, de la rigueur, de la persévérance, de la sécurité. C'est une bonne école.

Avant de pouvoir profiter du plaisir de cette activité, il faut passer des examens, niveaux : N1(brevet élémentaire), N2 (plongeur autonome), N3 (encadrement en piscine), N4 (encadrement sur site de plongée) puis moniteur fédéral.
Il faut être en bonne condition physique, justifier d'un examen médical, détenir une licence et une assurance.
Les plongeurs descendent en principe en binôme, à une profondeur qui dépend de leur niveau.
Le matériel doit être homologué et vérifié régulièrement pour la sécurité. Le prix de reviens en est élevé.
L'idéal est de participer à un club, pour les entraînements, les passages de niveaux, l'équipement.

Il y a différentes catégories au sein de la fédération française d'étude et de sports sous-marins : biologie marine, archéologie marine, plongée sousterraine, nage avec palmes, photo et vidéo, apnée, médecine et prévention...

Je referai un jour un baptême, mais avec préparation, entraînement pour en profiter au maximum.
Antoine, lui, a été contaminé par le virus...


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Commentaires
C
Heureusement que derrière le masque de plongée on ne me voit pas rougir !
A
Bravo Cath ! Non seulement pour avoir osé enfiler une combinaison et suivi Vince, mais aussi pour avoir mis en ligne ce superbe reportage. Qui donne envie d'aller tout de suite plonger une tête... en Méditerranée, bien sûr !
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